Groupe Bordeaux ensemble - Février 2023
Reconquête végétale de Bordeaux : la révolution verte n'aura pas lieu !
La nécessité d'accélérer les chantiers de verdissement de nos villes pour atténuer les effets du changement climatique et résorber les îlots de chaleur urbaine est un constat unanimement partagé. C'est pourquoi nous avions initié en 2019 un plan Canopée qui se traduisait par un triplement du rythme des plantations prévues jusqu'en 2025. Nul besoin d'attendre les écologistes pour planter des arbres à Bordeaux !
La majorité municipale présente 2023 comme l'année charnière de sa politique de "reconquête végétale" de Bordeaux. Elle laisse penser qu'une nouvelle dynamique serait à l'oeuvre depuis deux ans et que sa politique, qu'elle veut novatrice et ambitieuse, atteindra cette année sa pleine vitesse de croisière. Pour autant, les deux premières années de mandat de l'équipe municipale démontrent qu'improvisation et amateurisme en la matière ne débouchent que sur des effets d'annonce et de l'affichage plutôt que sur des réalisation concrètes. Comment ne pas déceler une profonde improvisation lorsque le dossier de demande de subvention auprès de Bordeaux Métropole pour financer les deux premières années de plantations à hauteur de près de 400 000 euros, patiente 16 mois sur un coin de bureau avant d'être transmis par la Ville ?
Comment ne pas s'étonner de l'amateurisme dont fait preuve une municipalité incapable de livrer un chiffrage précis de ses réalisations en tenant compte des renouvellements, de la mortalité des plants et des "micro-forêts urbaines" dont une part significative des plants a vocation à disparaitre dans le processus de développement ? Nous l'avons plusieurs fois réclamé, en vain.
Tout cela masque en réalité très mal une politique de communication qui traduit l'absence d'un nouveau souffle : l'équipe en place n'a pas su imprimer de marque en la matière. Pour la saison 3 du plan "Bordeaux Grandeur Nature", plus de la moitié des 13 000 arbres annoncés par la municipalité sont en fait de jeunes plants constitutifs des "micro-forêts urbaines" dont l'effet sur les températures est très limité et qui disparaitront dans les prochaines années. La "reconquête végétale" de Bordeaux ne s'est traduite, jusqu'à présent, que par une poignée d'arbres sur la place Pey- Berland, sans effet sur le refroidissement de la place, et même le tronçonnage d'arbres en bonne santé, au Grand Parc, pour laisser place à un parking.
La majorité municipale présente 2023 comme l'année charnière de sa politique de "reconquête végétale" de Bordeaux. Elle laisse penser qu'une nouvelle dynamique serait à l'oeuvre depuis deux ans et que sa politique, qu'elle veut novatrice et ambitieuse, atteindra cette année sa pleine vitesse de croisière. Pour autant, les deux premières années de mandat de l'équipe municipale démontrent qu'improvisation et amateurisme en la matière ne débouchent que sur des effets d'annonce et de l'affichage plutôt que sur des réalisation concrètes. Comment ne pas déceler une profonde improvisation lorsque le dossier de demande de subvention auprès de Bordeaux Métropole pour financer les deux premières années de plantations à hauteur de près de 400 000 euros, patiente 16 mois sur un coin de bureau avant d'être transmis par la Ville ?
Comment ne pas s'étonner de l'amateurisme dont fait preuve une municipalité incapable de livrer un chiffrage précis de ses réalisations en tenant compte des renouvellements, de la mortalité des plants et des "micro-forêts urbaines" dont une part significative des plants a vocation à disparaitre dans le processus de développement ? Nous l'avons plusieurs fois réclamé, en vain.
Tout cela masque en réalité très mal une politique de communication qui traduit l'absence d'un nouveau souffle : l'équipe en place n'a pas su imprimer de marque en la matière. Pour la saison 3 du plan "Bordeaux Grandeur Nature", plus de la moitié des 13 000 arbres annoncés par la municipalité sont en fait de jeunes plants constitutifs des "micro-forêts urbaines" dont l'effet sur les températures est très limité et qui disparaitront dans les prochaines années. La "reconquête végétale" de Bordeaux ne s'est traduite, jusqu'à présent, que par une poignée d'arbres sur la place Pey- Berland, sans effet sur le refroidissement de la place, et même le tronçonnage d'arbres en bonne santé, au Grand Parc, pour laisser place à un parking.
Expression des élus
